Culte du dimanche 11 avril 2021

Culte à la Nest

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Bonjour chers amis, c’est dimanche ! Nous avons Rendez-vous avec le Seigneur. Accueillons-nous les uns les autres que les soucis qui nous habitent n’obscurcissent pas notre marche à la rencontre du Christ, puisqu’il est là : proche, attentif , fidèle,  lui qui vient partager notre prière, lui qui nous offre le cadeau d’une Présence qui tisse la communion qui nous relie les uns aux autres.

Entrons dans la louange pour dire à Dieu notre joie de nous tenir en sa Présence au Ps 56 

Seigneur montre-moi ta tendresse. Au jour de l’angoisse je me confie en toi  En toi je m’abandonne je n’ai plus peur, que peut me faire un homme ? Tu as recueilli chacune de mes larmes. Rien ne s’efface sur les pages de ton livre. Les jours où je prie, le mal recule. Je sais bien que tu es près de moi. Mon bonheur, c’est de m’appuyer sur ta Parole. Elle fait toute ma joie et vient renouveler mes forces. En toi je m’abandonne, je n’ai plus peur, que pourrait me faire un homme ?

C’est fort de l’Amour dont Dieu nous aime que nous pouvons maintenant lui confier ce qui nous inquiète, ce qui nous pèse,ce qui nous retient loin de lui…

Seigneur, pour nous accompagner dans notre longue marche, tu nous as donné JC ton Fils… Il est devenu notre frère et notre compagnon… Nous te disons merci pour cette présence qui nous soutient, lorsque les fardeaux pèsent, que tout devient lourd et que nous ne savons plus vers où nous marchons. Merci pour ta Parole qui nous éclaire, quand la nuit recouvre le chemin, qu’elle fait disparaître les repères auxquels nous accrochions notre foi. Merci pour la force qui nous réconforte lorsque notre enthousiasme s’écroule, lorsque le doute s’insinue dans nos engagements, lorsque le pain quotidien de l’amour vient à nous manquer et que la solitude nous enserre de tous côtés. Oui, merci notre Dieu pour JC notre frère et notre compagnon ! Dans notre longue marche il demeure notre espérance et nous redit ton Nom de tendresse qui nous ouvre le chemin de la vie.

Et voici pour nous, une Parole de Grâce, que Dieu nous offre pour nous remettre debout !   Au Ps 145 Le Seigneur est Vérité en tout ce qu’Il dit. Il est Amour en tout ce qu’il fait. Le Seigneur retient celles et ceux qui sont prêts à tomber. Il relève les découragés. Le Seigneur est Justice en tous ses chemins. Il est Amour en tous ses actes. Le Seigneur est proche de celles et ceux qui se confient en Lui, de celles et ceux qui crient vers Lui avec sincérité. Il dit à ses amis : “Ma joie, c’est ton bonheur.” Il entend notre tourment, Il nous arrache au gouffre. Le Seigneur a placé sous sa personnelle protection  celles et ceux qui osent Lui dire : “Je t’aime.”

PRIÈRE Seigneur, cette journée de dimanche t’appartient. Nous la recevons de toi comme un don de ta grâce au cœur de nos fatigues, de nos soucis, de nos joies ou de nos obligations quotidiennes. Fais qu’elle devienne au fil des heures l’occasion d’une rencontre avec toi et le temps d’un partage fraternel avec celles et ceux qui croisent notre route. Seigneur, enrichis-nous de ta présence et prépare-nous à te servir tout au long de la semaine qui vient.

Esaie 54, 7-10 Pendant un court instant, je t’avais abandonnée, mais, dans ma grande tendresse,  je te reprends avec moi. Dans un accès momentané de colère, j’ai refusé de te voir, mais, dans mon amour sans fin, je te garde ma tendresse. C’est moi, le Seigneur, qui te le dis, moi qui prends ta cause en main. Je vais faire aujourd’hui comme au temps de Noé : j’avais promis alors que le déluge ne submergerait plus la terre. Je te promets de même aujourd’hui de ne plus m’irriter contre toi et de ne plus te menacer. Même si les collines venaient à s’ébranler, même si les montagnes venaient à changer de place, l’amour que j’ai pour toi ne changera jamais et mon alliance de paix avec toi restera inébranlable. C’est moi, le Seigneur, qui te le dis, moi qui te garde ma tendresse. 

Chers amis, dans ce court passage de l’AT que nous venons d’entendre, ll est question du peuple d’Israël. La situation de ce dernier n’est pas enviable : déporté à Babylone, il a le sentiment d’être rejeté par Dieu. Or, c’est précisément au moment où le désespoir est extrême, que Dieu lui-même suscite du milieu de ce peule un prophète qui a pour mission de rappeler sa promesse. Ce prophète, c’est l’auteur du second Esaie, qui a connu l’Exil. Il a partagé, au quotidien, le drame du peuple de Dieu, qui, à ce moment-là, s’est senti brisé, humilié, abandonné, dispersé. Au contact des babyloniens victorieux, il a éprouvé l’humiliation causée par la défaite, la déportation et l’entrée en esclavage. Et cela d’autant plus, que le peuple vainqueur utilise à merveille toutes les occasions pour manifester publiquement la supériorité de ses dirigeants, de son armée et de ses divinités : visites royales, parades militaires et processions religieuses effectuées dans des cadres grandioses sont là pour impressionner et suggérer aux réfractaires, de quel coté se trouvent la puissance, la gloire et le salut. S’il nous est difficile aujourd’hui de prendre la mesure exacte du choc culturel qui a ébranlé en ces temps anciens la vie des israélites, nous pouvons néanmoins en avoir, par analogie, une petite idée en lisant les témoignages d’hommes et de femmes qui sous la pression de la guerre, de la crise économique ou de la purification ethnique, ont été contraints de quitter leur pays, pour tenter de vivre sous d’autres cieux, loin de leur patrie, loin de leurs traditions culturelles, loin de leurs réseaux d’amitié et de foi.  C’est dans ce contexte que le prophète reçoit sa mission. Dieu lui dit : “Va, console et fortifie mon peuple… Va et dis-lui que je ne me détourne pas de lui… Dis-lui que je reste près de lui dans ce moment d’épreuve… Dis-lui que mon alliance ne sombre pas dans le chaos… Dis-lui que ma miséricorde reste agissante !”  Cette parole du prophète est bienfaisante comme le jaillissement d’une source fraîche au milieu du désert et de la désolation. Elle est capable d’arracher les êtres à la chute et au désespoir, elle redonne de nouvelles forces et elle permet de rêver à d’autres issues. Reçue dans la foi et dans l’espérance, cette parole vivante écarte les puissances de la fatalité et de la mort et laisse entrevoir un chemin de vie où la reconnaissance, la dignité, le partage et la louange sont possibles. Aujourd’hui encore, face aux calamités et à leur cortège de violences, de misères et d’injustices qui frappent des régions entières de notre terre, et plus spécialement cette terre meurtrie du Liban, une question hante toujours à nouveau les esprits et les cours : “Dieu a-t-il réellement voulu ces épreuves, ces malheurs, ces catastrophes ? Et si non, pourquoi permet-il cela ? “ Le texte de ce jour fournit, à sa manière, quelques éléments de réponse. Ainsi, il rappelle que, s’il arrive à Dieu de se mettre en colère, c’est une manifestation courte et passagère, par rapport à ce qui est premier et fondamental. Ce qui compte, nous dit le prophète, c’est l’assurance de la grâce de Dieu, l’immensité de sa bonté et la durée de son alliance. Il est intéressant de noter que dans sa confession de foi, le prophète se fonde sur l’histoire du peuple d’Israël pour rendre compréhensible le message qu’il est chargé de véhiculer. L’argument qu’il développe est le suivant : de même que Dieu a arraché Noé au chaos, pour témoigner à la face du monde que sa bonté et son alliance dure à jamais, de même il proclame aujourd’hui par sa bouche que rien ne saurait remettre en question l’alliance conclue avec son peuple. 

Pour nous, aujourd’hui, cette parole garde toute sa force : nos certitudes peuvent vaciller, nos projets et nos rêves peuvent s’envoler, nos représentations du monde peuvent voler en éclats… une chose demeure : tant qu’il y a aura un homme, une femme, un vieillard ou un enfant pour accueillir sa Parole, Dieu continue d’appeler à la vie et de renouveler ses promesses. Aussi est-il bon, que dans nos heures difficiles, une telle parole vienne toujours à nouveau nous rejoindre pour attester de l’amitié, du soutien, de la tendresse de Dieu. Oui, il est bon que quelqu’un nous rappelle alors simplement mais fermement que l’alliance de Dieu avec nous est une alliance de Paix et de Salut.

Éclairés et rassemblés par la Parole de Dieu, nous affirmons notre foi :

-Je crois en Dieu, Père est son nom. Rien ne l’arrête. Même pas l’impossible. Du néant, il fait jaillir la lumière… de l’obscurité ma vie. Il a tout créé. Tirée de la poussière du monde, ma vie n’a de sens qu’en lui.

-Je crois en Jésus Christ, Frère et Seigneur de ma vie. Lumière miraculeuse, jaillie dans la nuit des hommes. Sa condamnation me libère, et sa résurrection fait éclater l’espérance de ma vie. La mort n’a pas eu le dernier mot, et la terre béante a crié victoire au matin de Pâques. Il m’attend maintenant auprès de Dieu,  son Père est le mien.

-Je crois au Saint Esprit, ami et compagnon, présence du Père et du Fils, au cœur de mes journées, oasis au milieu du désert, puissance de vie. Je crois, Seigneur, viens au secours de mon incrédulité.

Et pour la bénédiction de Dieu soit force et soutien pour chacun(e) de nous, prions encore les uns pour les autres…

Dans la confiance, simple et quotidienne, que tu fais renaître lorsque nous nous tournons vers toi, nous te prions pour nos frères et sœurs et pour le monde… Nous te prions pour ceux qui ont perdu espoir, ceux qui ont perdu courage devant les épreuves, pour ceux qui se sentent abandonnés de tous et aussi de Toi, pour ceux à qui on a présenté une image tellement déformée de Toi qu’ils Te rejettent. Que chaque être humain sur cette terre puisse découvrir en Toi l’amour véritable, un amour désarmé et désarmant. Nous te prions pour les jeunes en études, qui vivent difficilement ce temps de confinement et d’isolement, pour ceux qui cherchent un emploi sans succès et qui ne trouvent que des portes fermées, pour ceux qui ont soif d’aventure, d’émotions fortes, d’engagement et qui sont désabusés par le monde qu’ils voient autour d’eux, pour ceux qui se laissent entraîner dans des voies de violence, d’addiction, d’emprise. Place autour d’eux des personnes bienveillantes et encourageantes, lumineuses. Nous te confions ceux qui travaillent pour combattre l’exclusion, l’injustice, la pauvreté les aidants, les soignants, les solidaires, les militants, les écoutants, ceux qui luttent, tout en voyant le dérisoire de leurs efforts devant l’immensité des besoins, Montre-nous que chaque geste compte, et multiplie par ta Grâce nos capacités et nos actions limitées. C’est en toute confiance, que nous te disons maintenant les paroles que nous avons reçu du Sauveur : Notre Père…

Envoi et Bénédiction 

Dieu est venu à travers son fils Jésus partager la condition des humains pour apporter la paix. Cette paix qu’il nous a donnée, recevez-la, et partagez-la avec ceux qui vous entourent. Il nous a apporté la joie, recevez-la et partagez-la pour rendre heureux ceux qui ont la chance de vous connaître. Il nous a apporté l’amour, recevez-le et partagez-le avec tous vos frères, pour que le monde soit meilleur. Allez dans la paix, dans la joie, dans l’amour de Dieu, le Christ Jésus est à vos côtés. Amen.

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