Culte du dimanche 04 juillet – Jésus calme la tempête
Cette semaine c’est le Pasteur Christian Seytre et Président de la CEEEFE qui a préparé ce culte avec les lectures des membres du Conseil Presbytéral.
Accueil – invocation – proclamation de la grâce de Dieu (Christian)
La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre sauveur.
Le seigneur nous appelle.
Le seigneur nous rassemble.
Le seigneur nous unit.
Il est présent avec nous.
Louange (Sleimane)
40:2 J’ai mis tout mon espoir dans le SEIGNEUR:
il s’est penché vers moi, il a écouté mon cri.
40:3 Il m’a fait remonter du puits sans fond, de la boue des profondeurs.
Il a dressé mes pieds sur le rocher, il a rendu mes pas plus sûrs.
40:4 Dans ma bouche, il a mis un chant nouveau,
une louange pour lui, notre Dieu.
Beaucoup verront cela,
ils respecteront le SEIGNEUR et ils auront confiance en lui.
Prière de repentance
Assurés de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, reconnaissons notre péché.
Silence (Bodo)
40:12 Toi, SEIGNEUR, tu ne me refuseras pas ta tendresse,
ton amour et ta fidélité me protégeront toujours.
40:13 Oui, des malheurs pleuvent de tous côtés, je ne peux pas les compter.
Mes fautes retombent sur moi, elles m’empêchent de voir clair.
Elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête,
et je suis complètement découragé.
40:14 Je t’en prie, SEIGNEUR, délivre-moi,
SEIGNEUR, au secours, viens vite!
Parole de grâce (Léna)
40:10 Dans la grande assemblée,
j’annonce cette bonne nouvelle: le SEIGNEUR rend libre.
Je ne peux pas me taire, SEIGNEUR, tu le sais.
40:11 Tu m’as libéré, je ne veux pas garder cela au fond de mon coeur.
Alors je dis: « Le SEIGNEUR est fidèle et il nous sauve. »
LITURGIE A PARTIR DU PSAUME
40.2 Dans la grande assemblée, je ne cache pas ton amour ni ta fidélité.
Volonté de Dieu (Michèle)
Pardonnés et libérés, écoutons ce que Dieu veut pour nous et nous donne la force de faire :
40:7 Tu ne veux ni sacrifices ni offrandes,
cela, tu me l’as fait comprendre.
Tu ne demandes ni animaux complètement brûlés,
ni sacrifices pour le pardon des péchés.
40:8 Alors j’ai dit: « Me voici, je viens à toi.
Dans le rouleau d’un livre, je trouve écrit ce que je dois faire. »
40:9 Mon Dieu, je veux faire ce qui te plaît,
et ta loi est au fond de mon coeur.
Marc 4. 35-41 – Jésus calme une tempête
Le soir de ce même jour, Jésus dit à ses disciples : « Passons de l’autre côté du lac. » Ils quittèrent donc la foule ; les disciples emmenèrent Jésus dans la barque où il se trouvait encore. D’autres barques l’accompagnaient. Et voilà qu’un vent violent se mit à souffler, les vagues se jetaient dans la barque, à tel point que, déjà, elle se remplissait d’eau. Jésus dormait sur un coussin, à l’arrière du bateau. Ses disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous allons mourir ! Cela ne te fait rien ? » Jésus, réveillé, menaça le vent et dit au lac : « Silence ! tais-toi ! » Alors le vent tomba et il y eut un grand calme. Jésus dit aux disciples : « Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Mais ils éprouvèrent une grande frayeur et ils se disaient les uns aux autres : « Qui est donc celui-ci, pour que même le vent et les flots lui obéissent ? »
Ce texte se trouve dans trois des quatre Evangiles. Cela peut être un signe de son importance.
C’est un texte qui nous montre la puissance de Jésus sur les éléments. Après nous avoir montré Jésus guérissant les malades, puis chassant les démons, Marc nous le montre prenant autorité sur les éléments.
Que veut-il nous dire par là ? Que Jésus est le fils de Dieu, et qu’il est Dieu lui-même. Celui qui a créé
la mer est en mesure de la calmer.
Ce texte nous rappelle un autre récit : celui de Jonas. Jonas qui dormait dans la tempête ; mais la
comparaison s’arrête là : Jonas fuyait la volonté de Dieu, alors que Jésus accompli cette volonté.
Jésus ne fuit pas la parole de Dieu, il est la parole de Dieu, et par cette parole il va calmer la tempête.
Prenons le temps de méditer ce texte.
Il commence par ces mots : « le soir de ce même jour ».
Que s’est-il passé durant cette journée ? Le texte nous montre que Jésus a passé sa journée à
enseigner l’Evangile sous forme de paraboles. Il l’a fait en deux temps : un enseignement général
pour tous, et un enseignement particulier pour ses disciples.
Lorsqu’on est appelé à enseigner les autres, il est normal de pouvoir se former. C’est un privilège,
celui de pouvoir bien comprendre, pour ensuite mieux transmettre aux autres.
Le soir arrive ; Jésus leur dit « allons sur l’autre rive ». L’explication la plus simple est que tout le
monde est fatigué, la journée a été longue, et aller sur l’autre rive leur permettra de se reposer loin de la foule.
Les choses ne se passent pas comme prévues. Un tourbillon survient.
Une question se pose à nous : Est-ce que Jésus fait des plans, et les circonstances sont différentes de
ce qu’il avait prévu, ou savait-il dès le début ce qui allait arriver ? Le texte ne nous le dit pas.
Nous aussi, nous faisons des plans. C’est normal de faire des projets. Nous faisons des plans, mais des
difficultés, des épreuves, des drames se mettent quelquefois en travers de notre route.
Nous faisons de bons projets et ils réussissent
Nous faisons de bons projets et ils échouent
Nous faisons de mauvais projets et ils réussissent
Nous faisons de mauvais projets et ils échouent.
Quand les choses ne se passent pas comme nous voulons, nous avons une expression en français :
« le sort s’acharne sur moi ». Comme si le sort, les soucis, les malheurs étaient une personne. C’est
ainsi que nous ressentons les choses.
Ici aussi, les éléments déchaînés sont personnifiés ; les vagues « se jettent sur la barque », et
d’ailleurs Jésus va parler à la mer comme à une personne.
Ce texte nous parle donc de nous, chrétiens désireux de faire la volonté de Dieu ; nous faisons des projets ; souvent, tout se passe bien ; mais quelquefois, c’est l’incompréhension. La tempête arrive et elle fait rage.
Il est utopique de croire que la vie est un long fleuve tranquille. La vie est toujours un mélange de
moments faciles et difficiles, de jours de bonheur et de jours de malheur.
L’apôtre Paul écrivait ; « j’ai appris à vivre dans l’abondance et dans la pauvreté ».
Ce texte est là pour nous aider à avoir la bonne attitude dans l’adversité. Quelle est-elle ?
Avant de de voir la bonne attitude, voyons d’abord la mauvaise attitude, c’est-à-dire la façon dont
ont réagit les disciples.
La première réaction des disciples est sans doute la surprise. Quand on est dans une barque avec
Jésus, on pense qu’on ne risque rien. Donc, surprise. Comment se fait-il qu’une tempête se lève ?
La surprise est une émotion, c’est même une émotion de base, une émotion universelle ; présente
dans toutes les cultures.
Les autres émotions de base sont la joie, la colère, la tristesse, le dégoût et la peur.
Donc, la surprise.
Puis vient une deuxième émotion : la peur : Les disciples sont terrorisés.
Remarquons qu’une émotion ne se contrôle pas ; elle surgit !
Les émotions s’enchainent aussi : après la surprise et la peur vient la colère, le reproche :
« Seigneur, nous sommes perdus et tu ne t’en soucies pas ? »
Ces réactions sont très humaines et très banales. Quand nous rencontrons une épreuve, nous
sommes d’abord surpris, puis nous avons peur, et éventuellement nous ressentons de la colère
contre Dieu. Nous pouvons aussi ressentir d’autres émotions, comme la tristesse (pourquoi ça
m’arrive à moi), le dégoût (envers soi, envers les autres), de la culpabilité, de la honte, etc.
Mais ce qui choque le plus les disciples, c’est que Jésus dort. Comment Jésus peut-il dormir alors que
ses disciples sont en danger de mort ?
C’est la question que les croyants se poseront tout au long des siècles, depuis l’ascension de Jésus au
ciel : est-ce qu’il dort ?
Face à l’adversité, l’injustice, la maladie, les épreuves, la même question se pose : est-ce que Dieu dort ?
Ou pire, est-ce qu’il nous punit ? La peste, le sida, la Covid 19 sont-ils des jugements de Dieu ? Et si je
rencontre des épreuves, est-ce parce que j’ai pêché ? Nous nous tourmentons inutilement. Et
quelquefois nous tourmentons les autres inutilement avec ce genre de question.
Dieu ne dort pas ; « il ne sommeille ni ne dort celui qui garde Israël » (Ps. 121.4)
Jésus ne va pas répondre à leur question. Comme d’habitude, ai-je envie d’ajouter.
Souvenons-nous qu’il a prié sur la croix « mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », et qu’il n’a pas
eu de réponse ; souvenons-nous que l’apôtre Paul a prié trois fois pour être libéré de ce qu’il appelle
« une écharde », et la seule réponse fut : « ma grâce te suffit ».
La foi, c’est des certitudes, avec beaucoup de questions. Certitude que Dieu nous aime, qu’il nous
sauve en Jésus-Christ, qu’il prépare une place pour nous dans le ciel, etc. Mais il y a aussi beaucoup
de questions sans réponses…
Il nous faut accepter les questions sans réponse…
Alors, quelle est la bonne attitude ?
Quand il a calmé la tempête, Jésus pose cette question aux disciples : « Pourquoi avez-vous si peur ?
Vous n’avez pas encore de foi ? »
La première chose que Jésus demande aux disciples, et qu’il nous demande à nous, est la confiance,
c’est-à-dire ne pas avoir peur. Si Dieu tient le monde dans sa main, des épreuves peuvent nous
arriver, mais nous devons garder confiance, car c’est lui le maître de l’histoire.
La seconde chose est la foi. La foi, ce n’est pas calmer la tempête, c’est rester calme et confiant au sein de la tempête.
Comme nous l’avons vu, nous ne pouvons pas contrôler nos émotions ; elles surgissent, nous envahissent, nous influencent à notre insu.
Pour pouvoir rester dans la confiance, il faut donc la foi. Il faut se tourner vers quelqu’un, au-dessus
de nous, qui peut nous apporter ce qui nous manque humainement : l’assurance que Jésus est dans
la barque de notre vie, que nous ne sommes pas seul, qu’il est là à côté de nous.
« Voici, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28. 28)
Pensons à un enfant qui se serait perdu dans une forêt ; si tout à coup son père ou sa mère arrive, il
n’a plus peur ; il retrouve la confiance.
Voilà ce que Jésus nous demande, et ce n’est pas facile, puisque même les disciples n’y arrivaient
pas. C’est le Saint Esprit, que Jésus nous a donné, qui nous aide à garder la foi et la confiance.
Frères et sœurs, nos peurs sont légitimes, surtout en ces temps difficiles. Mais nous plaçons notre
confiance en celui qui tient le monde dans sa main.
Il est dans la barque avec nous, et nous ne craignons rien !
Amen.
Confession de foi (Delphine)
Éclairés et rassemblés par la Parole de Dieu, nous affirmons notre foi :
Nous croyons en Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, qui s’est fait homme pour que nous ayons
pardon, joie et salut.
Nous croyons qu’il est mort et ressuscité pour nous donner la victoire sur la mort et l’assurance de
notre résurrection.
Nous croyons qu’il viendra dans la puissance et la gloire, comme il est venu dans la faiblesse et
l’humilité. Par lui, nous croyons en Dieu notre Père, qui nous prend pour ses enfants et nous aime
comme il aime Jésus-Christ.
Nous croyons en l’Esprit Saint qui agit en notre esprit et nous atteste que nous sommes enfants de
Dieu, qui guide l’Eglise par sa parole et nous révèle la gloire de Jésus-Christ.
Nous croyons l’Eglise universelle, visible et invisible, pécheresse et pardonnée.
Nous croyons que nous sommes tous liés à Jésus-Christ.
Nous croyons que le royaume de Dieu est notre commune espérance. Amen.
Intercession et NP (Julia)
Nous te rendons grâce Seigneur, pour toutes celles et ceux qui, à travers le monde, dans la diversité de la foi, suivent le Christ et témoignent inlassablement de son amour. Toi qui n’es pas un Dieu lointain, mais un Dieu proche, accorde à tes fidèles la force, le courage, la persévérance d’élever leurs cœurs, leurs yeux, leurs mains pour poursuivre leur témoignage, dans l’unité de ton Eglise. Nous prions pour que compréhension, respect et unité progressent au sein des Églises et des peuples, afin qu’une collaboration fructueuse permette le dévellopement de la justice et de la paix pour tous les hommes.
Souviens-toi de celles et ceux qui ont besoin de ta grâce et de ton secours. Accorde-leur les richesses de ta miséricorde afin qu’avec eux, restaurés, corps et âmes, et fermes dans la foi, nous puissions te louer en JC notre Seigneur. Et nous disons ensemble Notre Père…
Bénédiction et envoi (Christian)
40:17 Tous ceux qui te cherchent, qu’ils dansent de joie à cause de toi!
Ceux qui t’aiment, toi le sauveur, qu’ils dansent de joie à cause de toi!
Ceux qui t’aiment, toi le sauveur, qu’ils disent sans cesse: « Le SEIGNEUR est grand! »
Le Seigneur pense à moi Tu es mon secours et mon libérateur, mon Dieu, viens vite!