Culte du dimanche 03 mai

Culte en audio et en lecture

ACCUEIL  Nous voici accueillis par Celui qui nous précède, dans l’attente de nous rencontrer. Pour celles et ceux qui sont en attente du rendez-vous avec Dieu, le voici qui vient…   Heureux es-tu, toi qui écoute… que tout en toi se taise, que tout en toi s’apaise et que parle ton Dieu, Dieu t’invite au désert, au silence du cœur, à la source sans fin. Écoute… il se tient à la porte, il frappe, et bienheureux, celui qui ouvrira, Dieu passe près de toi dans la brise légère, dans le vent de l’Esprit. Écoute… tu es aimé de Dieu, tu es choisi de Dieu, il veut pour toi la vie.

Avec le Psalmiste élevons nos coeurs vers Dieu… au Ps 23 

TU ES NOTRE BERGER Chaque jour ton amour nous rassasie et ta bonté nous repose… Nous te bénissons, Seigneur.

TU ES NOTRE BERGER Chaque jour tu traces les sentiers de notre vie et tu nous guides sur les chemins de ton amour… Nous te bénissons, Seigneur.

TU ES NOTRE BERGER Au jour où nous traverserons l’épreuve et le doute, tu demeures avec nous, Dieu fidèle… Nous te bénissons, Seigneur.

TU ES NOTRE BERGER Chaque jour tu prépares pour nous la table de fête et vivre dans ton alliance, nous remplit de joie… Nous te bénissons, Seigneur.

TU ES NOTRE BERGER Chaque jour ton bonheur nous accompagne et au dernier jour, tu nous ouvriras la porte de ta maison… Nous te bénissons, Seigneur.

Et nous prenons maintenant le temps de l’humilité  pour être en mesure d’accueillir la grande douceur de Dieu, capable de nous tirer de tout ce qui obscurcit notre route… Seigneur, tu t’es fait l’un des nôtres, partageant nos souffrances, notre vie et notre mort, en sorte que tout notre être et nos jours en soient transformés, recréés à ton image, remplis de ton Esprit. Nous te prions, délivre-nous, de tout ce qui nous enchaîne, de nos peurs inutiles, de notre dureté à l’égard des autres, de notre volonté d’avoir raison, pour que nous retrouvions un regard clair, d’amour, de justice et de tendresse. Fortifie sans cesse nos vies, pour qu’elles retrouvent fraîcheur et spontanéité. Que nos pensées et nos actes respirent la force de l’espérance. Libère-nous des préjugés qui paralysent, que nos projets soient inspirés par ta volonté créatrice d’amour et de paix. 

Des comptes à régler, nous en avons tous,  avec nous-mêmes, avec les autres, avec la vie, avec Dieu. Heureusement il y a l’Évangile qui nous annonce que : les comptes sont réglés, une fois pour toutes, par Jésus le Christ, qui a donné sa vie pour régler le compte au mal et à la mort. Désormais, les forces de l’amour nous déconfinent de nos enfermements. Oui, Seigneur, Ton Évangile, c’est tout cela…  Douce parole consolatrice et gémissement du repentir. Pianissimo de ton amour et tonnerre de joie et d’allégresse, Confidence du cœur intime et annonce hautement proclamée. Braise qui couve sous la cendre et joyeux brasier qui illumine, Secret d’un levain enfoui et grand jour d’une joyeuse clarté. Ton Évangile, c’est tout cela ! Gloire à toi, Seigneur !

Nous prions ensemble…   Seigneur, tu nous vois affrontés aux problèmes de la vie, la vie du monde et la nôtre. Nous avons besoin de ton Esprit de sagesse. Une partie de notre monde est dans la nuit. Celle de la maladie, du deuil, de la pauvreté, de l’injustice. La nuit de de la solitude, de l’incertitude, de la peur du lendemain. Une partie de notre vie est dans la nuit.  La nuit de l’égoïsme, de la résignation. La nuit du silence et du manque d’amour. A présent que nous allons ouvrir les Écritures, nous espérons une lumière  pour éclairer ces nuits de l’existence et pour réchauffer nos cœurs. Que ta parole nous inspire et nous réconforte. Amen

Nous lisons dans l’évangile de Jean chapitre 10, versets 11-16  « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses moutons. Celui qui n’est pas le berger travaille seulement pour de l’argent, les moutons ne lui appartiennent pas. Alors quand il voit le loup arriver, il abandonne les moutons et il part en courant. Le loup emporte des moutons et il fait partir le troupeau de tous les côtés. En effet, l’homme qui travaille seulement pour de l’argent ne s’occupe pas bien des moutons. Le bon berger, c’est moi. Le Père me connaît, et je connais le Père. De la même façon, je connais mes moutons, et mes moutons me connaissent. Je donne ma vie pour eux. J’ai encore d’autres moutons qui ne sont pas dans cet enclos. Eux aussi, je dois les conduire. Ils écouteront ma voix, alors il y aura un seul troupeau et un seul berger          

PRÉDICATION  Lorsque nous venons à Dieu pour lui offrir un culte, nous venons avec tout ce qui fait notre vie. Nous y venons avec nos joies, mais aussi avec nos peurs, nos tristesses, nos échecs et nos déceptions. Nous y venons chargés par l’actualité, interpellés par toutes les choses terribles qui se passent dans notre monde. Les textes que nous lisons ce matin, nous font certainement du bien, ils nous mettent un peu de baume au cœur. Celle du Psaume 23 qui nous dit : « L’Éternel est mon berger : je ne manque de rien. » celle de Jésus qui nous parle en disant : « Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. » Elles apportent un peu de douceur dans ce monde de brutes. Peut-être qu’en entendant ces paroles, nous arrivons à évacuer, ne serait-ce qu’un instant, nos peurs et ce qui nous oppresse. Ces paroles et les images qui les accompagnent nous font du bien lorsque nous les prononçons telle une prière. Elles sont capables de nous apaiser lorsque nous les murmurons dans des moments difficiles, une chambre d’hôpital, une situation inextricable. Ce sont des paroles de vie. Si elles nous font du bien, c’est parce qu’elles nous encouragent et que nous pouvons en tirer de la force. Pas besoin d’en rajouter. Avec ces quelques mots, chacun comprend qui est Dieu pour lui. Celui qui protège, celui qui soutient, celui qui nous connaît et sur qui nous pouvons compter de manière indéfectible. S’il est vrai que parfois nous vivons dans l’illusion de maîtriser les choses, d’être les artisans de notre propre bonheur, croyant que cela ne dépend que de nous, il y a aussi ces moments et ces circonstances de la vies, où nous nous sentons impuissants, où nous avons du mal à faire face aux tumultes que nous rencontrons et où, en dépit de nous savoir dépendant du bon berger, nous nous sentons vaciller et trébucher sur le chemin. Il nous faut alors relativiser nos représentations idéalisées d’une image bienfaisante. Il nous faudra abandonner les prairies verdoyantes, les ruisseaux de montagne, les champs dorés et les brebis attendrissantes, aller au-delà des illustrations de notre enfance montrant Jésus, le bon berger, portant sur ses épaules un agneau attendrissant. Car si c’est bien lui, le bon berger, alors cette métaphore prendra encore une autre dimension. Déjà le Psaume 23 vient nous remettre les pieds sur terre lorsqu’il dit un peu plus loin : « Même si je marche dans un ravin d’ombre et de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ton bâton, ton appui, voilà qui me rassure. » Cette image du bon berger est donc aussi celle qui nous renvoie à d’autres réalités, celles de la mort, celles des passages obscures où nous sommes démunis et vulnérables. Oui, cette vallée de l’ombre de la mort fait aussi partie de notre vie et en elle aussi, le berger se révèle et se donne à reconnaître. Voilà un berger qui se fait proche de nous dans nos fragilités, dans notre vulnérabilité, dans nos larmes, dans nos cris, dans nos soupirs. Voilà un berger qui se dessaisit de sa vie pour ses brebis. Voilà un berger qui va jusqu’au bout, jusqu’à la mort pour ceux qui lui sont confiés. On est là, bien loin des représentations idéalisées et romantiques du berger comme on aime se l’imaginer. Ainsi, l’image du bon berger est avant tout une image qui nous redit avec force le message de Pâques, de ce dur chemin qui passe par le Vendredi-Saint et par la croix. Ce berger-là se fait alors proche de la réalité de nos vies et de ce qu’elles peuvent être parfois dans les moments les plus douloureux : brisées, fragmentées, anéanties. Il est celui, qui par amour voudrait faire passer avec lui, ses brebis de la mort à la vie. Il n’y a que l’amour qui est capable de cela, de se dessaisir de sa vie pour le bonheur de celui, de celle qu’on aime. Et de manifester ainsi qu’un lien indestructible, une relation plus forte que la mort est scellée à jamais. Jésus est donc celui dont la vie, la mort et la résurrection créent, entre lui et nous, une dynamique du lien. Une relation de confiance et de proximité devient possible. Il y a quelqu’un qui nous connaît et qui nous propose son compagnonnage. En découvrant à quel point nous sommes importants à ses yeux, nous pouvons alors entrer dans une relation vivante avec lui et avec les autres membres de son troupeau. C’est ce à quoi il nous appelle, c’est là aussi notre joie de chrétien. C’est donc en lien les uns avec les autres, que nous pouvons remettre à Jésus, le Bon berger, notre confiance. Il veille sur nos vies à chaque instant, même les plus douloureux. Que ce berger-là soit notre guide, notre lumière et notre espérance. Amen

Et puisque la parole de Dieu est venue fortifier notre foi, c’est en toute confiance que nous pouvons proclamer la grandeur de notre Dieu… 

Au-delà de nos faiblesses,  Au-delà de nos doutes Au-delà de nos oublis, Tu es grand, Seigneur ! Nous croyons en toi…

Au-delà de nos luttes  Au-delà de nos révoltes, Au-delà de nos refus, Tu es grand, Seigneur ! Nous croyons en toi…

Au-delà de nos faims et de nos soifs  Au-delà de nos élans, Au-delà de nos désirs, Tu es grand, Seigneur ! Nous croyons en toi…

Au-delà de nos échecs  Au-delà de nos questions, Au-delà de nos angoisses, Tu es grand, Seigneur ! Nous croyons en toi…

Unis à toutes celles et ceux qui se confient en Dieu, nous intercédons pour nos frères et sœurs en humanité… Notre Dieu, notre Père, devant la dureté de la vie quotidienne ton Fils s’est manifesté comme celui qui se tient avec nous au milieu de la tourmente, de la fatigue, de la peine. Par lui et en nous, tu rétablis le calme, la paix, les forces qui nous font tenir. Notre destin est entre tes mains et nous t’appartenons : quels que soient les aléas de nos existences, tu diriges nos vies. Nous te louons et te remercions car nous savons que tu n’es pas indifférent à ce que nous redoutons, ce qui nous fait souffrir, ce qui nous pèse et nous encombre mais que tu  viens nous guider et nous soutenir dans tout ce que nous vivons. Accorde-nous la confiance pour répondre à ton invitation attentive, pour nous fier à la promesse agissante. Accorde-nous d’être, à l’image de ton Fils, parmi ceux qui accueillent, soutiennent et partagent les fardeaux de celles et ceux que tu mets sur notre route. Nous te prions… Pour toutes les personnes dans la crainte, l’incompréhension et la peur du lendemain Pour toutes les personnes qui travaillent tous les jours à prendre des décisions pour gérer cette crise, celles qui tentent de sauver des vies chaque jour grâce à ta force. Pour les soignants et tous ceux qui, au service des autres sont atteint par le virus, Pour toutes les personnes seules et isolées durant ce confinement Pour les personnes déchirées par la perte d’un être cher ou en train de se battre contre la maladie Pour toutes les personnes oubliées, inconsidérées, se retrouvant désormais sans revenus, sans soutien Pour tous ces pays qui vont ou qui sont en train de combattre ce fléau, Toi qui nous apprends tous les jours à travers ta parole, à nous en remettre à toi, montre-nous le chemin qui nous permettra de sortir plus forts de cette épreuve. Plus forts en tant qu’hommes, plus forts en tant que communauté, plus forts en tant qu’enfants de notre Seigneur et Sauveur JC

BÉNÉDICTION «Si vous ne devenez comme des enfants,  dit Jésus à ses disciples, vous ne pouvez avoir part au royaume de Dieu !»  Enfants de Dieu, nous le sommes, grâce à Toi, Seigneur, C’est pourquoi nous allons à Dieu avec confiance… Et puisque tu as à cœur de nous donner ta bénédiction, nous voici, bénis-nous ! Fatigué et chargé par les peines, les soucis, les tracas qui font notre quotidien, Le Seigneur nous donne sa paix. Triste et déprimé par l’ennui et la solitude, Le Seigneur nous donne sa joie, Démuni et en doute face à la folie de notre monde,  Le Seigneur nous donne son espérance.

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