Culte du dimanche 28 juin

ACCUEIL  Dieu nous accueille avec joie. Il se réjouit de nous savoir unis dans un même amour.. Recevons de lui la grâce, la joie et la paix dans notre cœur et dans nos vies. Puisse ce temps de culte être pour chacun(e) de nous un temps de méditation et de ressourcement, un temps de paix et de recueillement, un temps partagé les uns avec les autres et tous ensemble avec le Seigneur qui nous accueille en vérité.

Avec le Ps 23 nous prions le Seigneur… 

Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien.

Le Seigneur est mon repos, Il me fait reposer dans de verts pâturages.

Le Seigneur est ma paix, Il me conduit près des eaux paisibles.

Le Seigneur est ma consolation, Il restaure mon âme.

Le Seigneur est mon chemin, Il me conduit sur les sentiers de la justice.

Le Seigneur est ma confiance, quand je marche dans une vallée d’ombre et de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.

Le Seigneur est mon soutien, Ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort.

Le Seigneur est mon ami, Tu dresses devant moi une table, face à mes adversaires.

Le Seigneur est ma victoire, Tu parfumes d’huile ma tête, et ma coupe déborde.

Le Seigneur est mon allégresse, oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie.

Le Seigneur est mon espérance, Seigneur, je reviendrai dans ta maison aussi longtemps que je vivrai.

Dieu notre Père, merci pour ce cadeau immense que tu nous fais, de nous aimer, nous, êtres humains faillibles et éphémères. Merci de nous rappeler aujourd’hui qu’en Christ, nous sommes pleinement acceptés et que nous pouvons simplement recevoir de toi tout ce que tu es prêt à nous donner. Tu nous invites à nous approcher de toi tels que nous sommes, en pleine vérité, à t’apporter ce que nous sommes : nos peurs, nos inquiétudes, nos besoins matériels, les maladies qui affectent nos corps, nos relations abîmées, nos espoirs déçus, pour te laisser la possibilité de nous offrir ton aide là où nous nous sentons vulnérables. Merci de nous redire que tu es bon, que tu nous aimes et que tu es capable de nous relever. 

Dieu plante son royaume dans la terre de nos vies. Et ce royaume, ce n’est pas une haute montagne qu’il faut escalader, ce n’est pas une explosion qui souffle tout. Le Royaume de Dieu c’est une graine. Oui, Dieu plante en nous cette grâce, il l’inscrit à la racine de notre vie. Il est cette parole qui dit, qu’au-delà de nos lourdeurs, de nos sécheresses, au-delà même de nos duretés : nous sommes aimés de Dieu. Que cette parole s’enracine en chacun/e d’entre nous. Dans nos jours et dans nos nuits. Dans nos labeurs et dans nos désoeuvrements.Dans nos rêves et dans nos projets qui peinent à se réaliser.

Seigneur, béni sois-tu pour ton Fils Jésus. Il ouvre les trésors de ton royaume :  trésors de partage, trésor d’écoute, de pardon, de liberté et de bienveillance. Béni sois-tu pour ta parole qui nous nourrit : parole d’amour et parole de confiance.  Que ton Esprit la garde en notre cœur et la fasse germer au creux de nos vies.  Béni sois-tu pour ta bonté qui nous fait aller à la rencontre des autres. Donne-nous d’annoncer Ta bonne nouvelle avec générosité et reconnaissance.

Marc 5, 21-43 Quand Jésus eut regagné en barque l’autre rive, une grande foule s’assembla près de lui. Il était au bord de la mer. Arrive l’un des chefs de la synagogue, nommé Jaïros : voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie avec insistance en disant : « Ma petite fille est près de mourir ; viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus s’en alla avec lui ; une foule nombreuse le suivait et l’écrasait. Une femme, qui souffrait d’hémorragies depuis douze ans elle avait beaucoup souffert du fait de nombreux médecins et avait dépensé tout ce qu’elle possédait sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –, cette femme, donc, avait appris ce qu’on disait de Jésus. Elle vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait : « Si j’arrive à toucher au moins ses vêtements, je serai sauvée. » A l’instant, sa perte de sang s’arrêta et elle ressentit en son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus s’aperçut qu’une force était sortie de lui. Il se retourna au milieu de la foule et il disait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui disaient : « Tu vois la foule qui te presse et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais il regardait autour de lui pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais il lui dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix et sois guérie de ton mal. » Il parlait encore quand arrivent, de chez le chef de la synagogue, des gens qui disent : « Ta fille est morte ; pourquoi ennuyer encore le Maître ? » Mais, sans tenir compte de ces paroles, Jésus dit au chef de la synagogue : « Sois sans crainte, crois seulement. » Et il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de la synagogue. Jésus voit de l’agitation, des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte, elle dort. » Et ils se moquaient de lui. Mais il met tout le monde dehors et prend avec lui le père et la mère de l’enfant et ceux qui l’avaient accompagné. Il entre là où se trouvait l’enfant, il prend la main de l’enfant et lui dit : « Talitha qoum », ce qui veut dire : « Jeune fille, je te le dis, réveille-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher, – car elle avait douze ans. Sur le coup, ils furent tout bouleversés. Et Jésus leur fit de vives recommandations pour que personne ne le sache, et il leur dit de donner à manger à la jeune fille.

PRÉDICATION Après le chapitre sur les paraboles, l’évangile de Marc nous présente aujourd’hui Jésus qui continue la formation de ses disciples à travers une série de miracles. Le premier est celui de la tempête apaisée, le second la libération du possédé de Gérasa et aujourd’hui la guérison de la femme qui souffrait depuis douze ans et la résurrection de la fille de Jaïre. Ces miracles montrent la bonté de Dieu et servent de leçon d’apprentissage, de pédagogie pastorale pour les apôtres et pour nous. Jésus a le pouvoir d’apaiser nos angoisses et de raviver notre espérance. Les maladies chroniques, les cancers de toutes sortes, la mort prématurée font voler en éclat toutes nos illusions et toutes nos prétentions au contrôle de notre vie. Plus on avance en âge, plus on se rend compte qu’on a peu d’emprise sur notre santé physique et mentale. Malgré tous nos efforts, le vieillissement, la maladie et la mort nous rattrapent inexorablement. La maladie et la mort sont des pédagogues et nous invitent à ne pas trop nous attacher aux biens de ce monde, à nous préparer à faire face à ces réalités de fin de parcours que l’on essaie souvent d’ignorer. On refuse d’y penser et on agit comme si elles n’existaient que pour les autres. La maladie et la mort sont des moments importants de nos vies. Aujourd’hui, l’évangile nous parle d’une femme, souffrant d’une maladie débilitante. C’est pour elle non seulement une souffrance et un handicap mais aussi la cause de rejet et de discrimination. La malade «qui souffrait de perte de sang depuis douze ans» était considérée comme impure. Elle devait se tenir loin des autres. Si elle touchait quelqu’un, cette personne devenait impure. Tabous et préjugés, résultats d’ignorance médicale ! Concernant la fille de Jaïre, Jésus savait que, dans sa culture, toucher à un cadavre rendait une personne impure. Jésus n’avait pas peur de lutter contre les tabous et les préjugés de toutes sortes, lui qui mangeait avec les lépreux et les pécheurs et ne craignait pas d’entrer en contact avec eux. Le texte d’aujourd’hui souligne de façon spéciale le verbe toucher : la femme touche Jésus et, est guérit, Jésus prend la petite fille par la main et lui redonne la vie. Marc souligne ici l’importance du contact avec le Seigneur. Dans un chapitre précédent, il écrit que tous ceux qui avaient des infirmités se précipitaient sur Jésus pour le toucher (3, 10). Plus loin, il ajoute : «Partout où il entrait, villages, villes ou hameaux, on mettait les malades sur les places ; on le suppliait de les laisser toucher seulement la frange de son vêtement ; et ceux qui le touchaient étaient tous guéris» (6, 56). S. Luc, au chapitre 6, 19 écrit : «toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.» Pour les évangélistes, cette force n’a rien de magique. C’est la puissance de Dieu qui agit à travers Jésus et, s’il y a miracle, c’est en réponse à un acte de foi. Nous portons tous nos souffrances physiques et morales. Nos vies sont fragiles. Mais nos manques, nos faiblesses, nos vides sont autant de raisons de vouloir toucher au Christ, entrer en contact avec lui. Il ne fera pas nécessairement disparaître nos maladies et nos infirmités. Mais il a le pouvoir d’apaiser nos angoisses et de raviver notre espérance. L’évangile d’aujourd’hui souligne deux choses importantes :

La nécessité de revoir nos préjugés et nos tabous. Nous en avons tous ! Nous sommes invités, à l’exemple du Christ, à ne pas avoir peur de nous approcher de celles et de ceux qui souffrent, de celles et ceux qui sont malades et mis de côté.

L’importance de la foi. À la femme malade, le Christ dit : «Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix et sois guérie de ton infirmité.» Et au chef de la synagogue : «Sois sans crainte; crois seulement.»  Nous pouvons nous interroger sur la qualité de notre propre foi et nous demander ce que nous faisons pour que cette foi puisse progresser, croître et atteindre une plus grande maturité. Pendant la période d’été, nous avons peut-être du temps à notre disposition pour jouir de la nature, pour lire, méditer et prier. Demandons au Seigneur, d’augmenter notre foi.

CONFESSION DE FOI  Je crois en Dieu qui a créé le monde pour que nous le cultivions et pour que nous en célébrions la beauté. Il est la source de la vie Je crois en Dieu qui a remis son pouvoir à Jésus le Serviteur, mort et ressuscité pour le pardon et la liberté de tous les êtres humains. Il est la fontaine de la vie Je crois en Dieu qui, par son Esprit, nous unit à son Fils Pour que nous combattions le mal et construisions une juste paix dans l’espérance de son Royaume. Il est un puits d’où jaillit la vie.

INTERCESSION  Seigneur, tu es le même, hier, aujourd’hui, éternellement. C’est pourquoi nous te louons, ô Dieu notre Père, pour le témoignage unique que tu nous apportes par ton Fils Jésus-Christ. Par lui, nous savons que tu restes avec nous, au-delà des temps et des âges, au-delà des espaces, au-dessus de tout, et dans la vie de chacun(e) C’est pourquoi nous voulons déposer devant toi, Seigneur,  les soucis, les questions et les détresses des hommes. Souviens-toi de tous ceux qui sont aux prises avec des difficultés. Console et réconforte les affligés, les malades du corps et de l’âme, tous ceux qui sont privés du secours humain, tous ceux qui souffrent injustement dans un monde inhospitalier. Souviens-toi des membres de nos familles, auprès et au loin, et sois auprès de ceux qui n’ont pas de famille. Suscite des témoins joyeux et courageux et donne-nous d’être porteurs de paix, d’amour et d’espérance. Par Jésus-Christ. Amen.

BÉNÉDICTION Ecoute ! Le Seigneur t’appelle à son service Il sera avec toi, il te bénit et il te garde, Il fait resplendir sur toi son visage et t’accorde sa grâce Il tourne sa face vers toi et te donne sa paix Amen 

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