Culte du dimanche 21 juin

ACCUEIL   Nous voici réunis pour ouvrir un espace à la prière, un espace de vie et de lumière où Dieu lui-même vient nous rencontrer pour nous offrir sa présence et son amitié. Une présence capable de nous redonner force et vitalité. « Les poissons nagent, les oiseaux volent, les hommes prient ! » disait le poète. Sans la prière, l’homme se dessèche, il s’asphyxie, il perd le nord. Puisse ce temps de culte être pour chacun(e) de nous un temps de paix et de recueillement, un temps de méditation et de ressourcement, un temps partagé les uns avec les autres et tous ensemble avec le Seigneur qui nous accueille en vérité.

Alors que l’hospitalité chaleureuse du Dieu de JC vient réchauffer nos cœurs, à notre tour, nous lui offrons l’hospitalité de nos cœurs en lui disant

BIENVENUE à Toi notre Dieu ! Trouve-nous disponibles pour Toi, disposés à la Rencontre, prêts à entendre ta voix

BIENVENUE à Toi, le Dieu de Jésus Christ, qui peut comprendre nos plaintes, recevoir nos cris, répondre à nos appels

BIENVENUE à Toi, qui veux te réjouir de nos joies, accueillir notre reconnaissance ou faire place à nos silences

BIENVENUE à Toi, qui sais entendre nos craintes et nos angoisses, laisser de l’espace pour nos perplexités, pleurer avec ceux qui pleurent, danser avec ceux qui dansent.

BIENVENUE à Toi, qui espères quand nous perdons espoir, qui attends quand nous peinons, qui persévère quand nous surprend l’envie de tout lâcher. 

BIENVENUE à Toi, le Dieu de JC, Tu es ici et tu es là, partout où des hommes et des femmes placent leur confiance en toi, avec faiblesse ou avec vigueur, dans la fragilité comme dans leur force. 

BIENVENUE à Toi, notre Dieu, que vienne sur nous l’Esprit de communion, qu’il nous attache à toi et les uns aux autres.

Seigneur, tu es notre boussole dans le voyage mouvementé de nos vies. Fortifie-nous pour nous éviter de sombrer dans le fatalisme et de démissionner du seul combat qui vaille, celui de la confiance. Souvent nous ramons contre vents et marées, tiraillés entre le désir de vivre et le désir d’abandonner. La lutte est rude. Nous nous sentons bien seuls quelques fois, abandonnés à nos seules forces, dans le combat de l’existence. Rappelle-nous que tu es embarqué, comme nous, avec nous, dans notre aventure humaine. Tu nous donnes des frères et des soeurs qui nous entourent pour tenir ferme et lutter avec confiance pour la vie, la justice et la paix. Aide-nous à tenir la barre fermement, puisque ta présence fidèle nous est promise et que tu nous accompagne dans le voyage de l’existence.

Qui nous délivrera de nos illusions et de nos défaillances ? Voici une interrogation qui peut venir troubler la sérénité de notre prière…Mais frères et sœurs, nous le savons… nous avons un Dieu miséricordieux, Il n’est pas le comptable pointilleux de nos erreurs, de nos défaillances, de nos fragilités, de nos limites… Il nous invite courageusement à un regard de lucidité sur nous-mêmes. S’il condamne nos péchés, il aime le pécheur et  lui ouvres la porte de sa maison. Dieu bienveillant et miséricordieux, merci car en Jésus Christ, tu nous justifies, tu nous libères, tu nous rétablis en ta faveur…. nous pouvons aller en paix. Grâces te soient rendues par ton Fils, le seul juste en qui nous mettons notre confiance.

Seigneur, nous t’en prions, alors que nous venons ici pour nous rassasier de ton amour, ôte-nous tout souci : souci de nous-même pour que nous t’écoutions,  souci des autres, pour que nous te rencontrions,  souci de toi, pour que nous recevions ta grâce, qui nous habille plus joliment que les lys des champs. Sans souci, par ton action, nous pourrons alors chercher ton règne et vivre comme à neuf. Libère-nous maintenant des soucis de la veille et du lendemain, de l’avenir et du passé, pour que nous puissions être pleinement présent à toi et la Parole que tu nous offres en ce jour.

Dans l’évangile selon Luc, chapitre 9 nous lisons au verset 18  Un jour, Jésus priait à l’écart et ses disciples étaient avec lui. Il leur demanda : « Que disent les foules à mon sujet ? » Ils répondirent : « Certains disent que tu es Jean le baptiste, d’autres que tu es Élie, et d’autres encore que l’un des prophètes d’autrefois est ressuscité. » « Et vous, leur demanda Jésus, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre répondit : « Tu es le Christ de Dieu ! » Jésus annonce sa mort et sa résurrection Jésus leur ordonna sévèrement de n’en parler à personne, et il ajouta : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup ; les anciens, les grands-prêtres et les spécialistes des Écritures le rejetteront ; il sera tué et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et il disait à tous : “ Si quelqu’un veut me suivre, qu’il s’abandonne lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera.” 

PRÉDICATION Ce qui est important dans le texte d’aujourd’hui, ce n’est pas la réponse de Pierre, mais la parole de Jésus : “Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les Anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour il ressuscite. » Le Christ sera vainqueur mais ce ne sera pas une victoire de guerrier, une victoire du plus fort, de celui qui a le plus de moyens, mais la victoire de l’amour. Le Dieu qui vient parmi nous est un Dieu qui aime jusqu’au bout et qui est prêt à subir les conséquences de son engagement. «Celui qui veut sauver sa vie, la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi, la sauvera.» Voilà le paradoxe. Ce qu’il y a de plus important, c’est d’aimer, et l’amour n’est pas bon marché, il coûte cher. Pierre réprimande Jésus en lui disant qu’il ne peut pas souffrir comme un criminel condamné à mort. Et Jésus lui répond : «Tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu mais celles des hommes !» Le Christ sera un messie qui aime les gens, qui partage leur douleur, qui passe sa vie à faire du bien, à guérir, à pardonner, à réintégrer dans la société celles et ceux qui sont mis de côté. Et parce qu’il fait cela, avec un amour qui va jusqu’au bout, il devra souffrir, être rejeté et condamné. Le règne de Dieu sera fondé sur l’amour et non sur la force. Et le Christ ajoute qu’il en sera ainsi, non seulement pour lui, mais pour chacun et chacune d’entre nous : « Si quelqu’un veut venir derrière moi, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. » Le Christ veut nous donner un cœur nouveau, un esprit nouveau, un idéal nouveau, une vie nouvelle : « Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés; de toutes vos souillures je vous purifierai. Et je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau, j’ôterai votre cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous et je ferai que vous marchiez selon mes lois.» (Ézéchiel 36, 25-27) Pour suivre le Christ, les disciples doivent accepter le mystère de la croix, aussi bien dans la vie de Jésus que dans leur propre vie. Si nous vivons avec amour, la croix fera partie de notre quotidien… Aucun projet valable ne peut réussir sans que nous soyons prêts à en payer le prix, à sacrifier quelque chose pour y arriver… Ceci est vrai lorsque nous acceptons de nous engager dans une relation d’amour… lorsque nous décidons de vivre une vie de famille… lorsque nous acceptons d’être honnête, de respecter l’opinion des autres… lorsque nous décidons de nous occuper des plus fragiles Tout geste d’amour comporte un oubli de soi qui permet de partager avec les autres. La croix n’est pas un principe de résignation, mais un désir véritable d’aimer. La croix devient ainsi un instrument de transformation, de fraternité, de partage, de joie, de réconciliation. Quelle est la croix que je suis prêt à porter par amour ? Le Christ n’a pas voulu la croix, il a voulu l’amour. Il a voulu un monde meilleur, une religion qui respecte les personnes qui prend parti pour les rejetés de la société (prostituées, publicains, samaritains, lépreux, malades…). Parce qu’il a choisi cette option, on l’a condamné. «Celui ou celle qui veut me suivre, qu’il prenne sa croix et se mette au service de l’amour.» Le Christ nous pose la question aujourd’hui : pour vous, qui suis-je ? Plus nous saurons qui est le Christ, plus nous comprendrons ce qui le motive… et plus nous serons en mesure de le suivre et de l’imiter.

CONFESSION DE FOI  Je crois en Toi Seigneur, mon Dieu Tu n’es pas un Dieu mort, Tu n’es pas un Dieu paralysé. Tu es l’imprévisible, Tu es le vivifiant. Tu es l’Esprit qui souffle là où l’on ne l’attend plus. Tu es la flamme et la respiration qui jamais ne s’arrêtent, Tu es Celui qui fait briller au cœur de ma difficulté de vivre, La petite lumière obstinée de l’espérance. Je crois en Toi.

INTERCESSION   C’est unis aux joies et aux peines de tous nos frères humains, que nous intercédons auprès de Dieu…

En communion avec Notre Seigneur nous t’en prions, quand nous nous lamentons sur l’état du monde, quand nous pensons que tout va de pire en pire, redis-nous les paroles qui nous permettent de relever la tête, de rejeter le défaitisme et de croquer la vie dans ce qu’elle peut avoir de beau, de vrai, de généreux. Aide-nous à voir les êtres humains qui sont à l’oeuvre pour un monde plus fraternel. De l’est à l’ouest, du nord au sud, que d’efforts, que d’initiatives, que de belles œuvres qui prépare des lendemains meilleurs, donne-nous des yeux pour le voir, des cœurs pour nous en en réjouir et des mains pour y contribuer. Nous te confions en particulier les déracinés qui fuient les guerres et la misère. Toi qui façonnes les cœurs, rends-nous attentifs aux situations de détresse. Donne-nous les gestes appropriés pour aider, soulager et aimer. Avec ton regard posé sur nous, avec ta grâce agissante nous saurons nous aventurer dans des voies nouvelles pour découvrir ce que ton amour prépare et nous offre de jour en jour.

Et toute nos prières personnels, nous les déposons maintenant comme les enfants d’un même Père en disant ensemble :

Notre Père qui est au cieux

BÉNÉDICTION  Que le Seigneur porte notre foi, qu’il soutienne nos vies personnelles et communautaires dans l’espérance de la Parole du Christ, qui nous dit : « Dans le monde vous connaissez la détresse, mais courage ! Moi, j’ai vaincu le monde. »

Que le Dieu de toute grâce, de toute paix et de toute espérance vous bénisse et vous garde sur le chemin où il marche avec vous. Qu’il éclaire votre route de sa lumière et de sa sagesse. Qu’il emplisse vos cœurs de l’amour que vous partagerez avec d’autres. Allez dans la joie de Dieu. Amen.

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