Culte du dimanche 20 septembre
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Frères et soeurs soyons dans la joie, celle d’être au bénéfice du repos que Dieu nous offre de ce jour, qui nous permet de nous retrouver, de faire monter vers Dieu notre prière, de bénéficier de sa parole, C’est un jour particulier où Dieu aime à nous rassembler pour nous redire la force de son Amour.
En ouvrant ce culte nous prions pour que l’Esprit Saint nous soit donné et que ce jour nous soit en bénédiction, afin que tout ce que nous recevrons nous accompagne au long de la semaine. Que Dieu fortifie notre foi, qu’il éveille notre amour et nous maintienne dans l’espérance.
Paroles d’ouverture
Comme l’enfant reçoit le pain comme l’oiseau reçoit l’espace avec le grain, donne-nous Seigneur d’accueillir ta présence.
Comme l’ami reçoit l’ami comme la nuit reçoit l’aurore et le soleil, donne-nous Seigneur de nous réchauffer en ton Amour.
Comme le sol reçoit la semence comme la sève monte aux branches et porte fruit donne-nous Seigneur d’être habités par ton Esprit.
Comme le serviteur qui attend son maître, comme le pèlerin qui lève les yeux vers les montagnes, donne-nous Seigneur d’être attentifs à ton règne qui vient.
Confession des péchés Dieu notre Père nous recherchons ta présence mais nos soucis tout comme nos tâches quotidiennes nous en empêchent trop souvent. Nous tentons de prier, de nous tourner vers toi, mais notre esprit vagabonde et s’égare en futilité . Nous tentons de prendre ta parole au sérieux mais elle ne nous atteint que superficiellement. Seigneur nous t’en prions, libère-nous, permets que nos pensées se décentrent de nous mêmes, accorde-nous la grâce de nous défaire des liens qui nous asservissent et de raffermir le lien privilégié qui nous attache à toi.
Annonce du pardon Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. Et voici notre assurance : Dieu est amour et nous accorde, en Jésus-Christ, son pardon. Le passé ne doit plus nous tourmenter, l’avenir n’a pas à nous effrayer. Le présent est le cadeau de Dieu pour y dévoiler son amour. Que la grâce de Dieu soit notre joie de vivre et notre force. Chantons notre reconnaissance.
Prions Dieu lui qui nous montre les chemins de la vraie vie.
Seigneur toi le Créateur, qui crée et fait surgir la vie alors que tout n’était que néant, suscite en nous l’élan de la confiance qui nous remet debout, fait se lever l’aube de l’espérance qui ouvre à une joie renouvellée, fait advenir la lumière dans nos obscurités, permets que nous nous éloignions des peurs, des doutes et de la résignation, pour entrer dans ton royaume de lumière, puisque Jésus-Christ nous montre le chemin et nous nous guide vers la vraie vie. Amen
Mat 20, 1-16 « Le Royaume des cieux est comparable, en effet, à un maître de maison qui sortit de grand matin, afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il convint avec les ouvriers d’une pièce d’argent pour la journée et les envoya à sa vigne. Sorti vers la troisième heure, il en vit d’autres qui se tenaient sur la place, sans travail, et il leur dit : “Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Sorti de nouveau vers la sixième heure, puis vers la neuvième, il fit de même. Vers la onzième heure, il sortit encore, en trouva d’autres qui se tenaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là tout le jour, sans travail ?” – “C’est que, lui disent-ils, personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez, vous aussi, à ma vigne.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers, et remets à chacun son salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux de la onzième heure vinrent donc et reçurent chacun une pièce d’argent. Les premiers, venant à leur tour, pensèrent qu’ils allaient recevoir davantage ; mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent. En la recevant, ils murmuraient contre le maître de maison : “Ces derniers venus, disaient-ils, n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons supporté le poids du jour et la grosse chaleur.” Mais il répliqua à l’un d’eux : “Mon ami, je ne te fais pas de tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’une pièce d’argent ? Emporte ce qui est à toi et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de mon bien ? Ou alors ton œil est-il mauvais parce que je suis bon ?” Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Prédication La parabole que nous lisons aujourd’hui commence très tôt le matin, sur la place publique d’un village de Palestine. Il s’agit d’une scène que l’on retrouve encore aujourd’hui dans certaines villes et villages de la planète. Les «journaliers» sont là, attendant qu’on les embauche. Dans un reportage télévisé sur la ville de Mexico, on pouvait voir récemment, sur la place centrale, près de la cathédrale, des dizaines de personnes attendant qu’on fasse appel à leur service. Chacun arborait sa petite pancarte : plombier, électricien, peintre, menuisier, cuisinière, femme de ménage, etc. Ces gens qui vivaient au jour le jour, de façon très précaire, espéraient que quelqu’un leur donne du travail : «Pourquoi restez-vous là, sans rien faire?», demande Jésus. «Parce que personne ne nous a embauchés».
Le problème du manque de travail est l’une des plaies de notre siècle. Dans les pays industrialisés, des millions de postes de travail ont été supprimés ces dernières années. À travers le monde, la moitié de la population, nous en savons quelque chose au Liban, n’a pas de travail fixe et doit survivre avec un salaire de famine d’un ou deux dollars par jour. La parabole des ouvriers de la vigne nous rappelle ce problème permanent. Le Christ souligne ici trois points importants :
Premièrement, tous sont invités à travailler dans la vigne du Seigneur. Dans cette vigne, il n’y a pas de chômage et il n’est jamais trop tard pour répondre à l’invitation de Jésus.
Ensuite, à l’heure de la paye, nous sommes assurés que le Seigneur nous donnera un salaire équitable et généreux : «Allez à ma vigne et je vous donnerai ce qui est juste».
Finalement, et c’est probablement le point et le plus important, même si nous n’avons pas travaillé toute la journée – à cause des circonstances de la vie, ou encore par négligence, insouciance ou manque d’intérêt -, le Seigneur continue à nous inviter. Nous ne sommes jamais trop âgés pour reprendre le travail ou pour nous joindre aux autres travailleurs.
Si nous n’avons pas toujours été très vaillants au cours de notre vie, nous avons de bonnes chances de devenir nous aussi des ouvriers de la dernière heure. Lorsque les rides s’accentuent sur notre visage, lorsque la fatigue et la faiblesse s’emparent de nous, lorsque notre soleil est sur le point de disparaître à l’horizon, le Seigneur nous redonne confiance et nous invite à nouveau : «allez vous aussi à ma vigne».
Et nous qui pensions être des ouvriers de la première heure, nous nous rendons compte que nous n’avons pas fait grand chose jusqu’ici. Avec humilité, nous devons nous ranger parmi les ouvriers de la fin du jour, à côté des fainéants et des pécheurs, conscients d’avoir fait si peu au cours de notre vie, mais comptant sur la miséricorde et la bonté de Dieu. Le matin, le midi ou le soir de notre vie, le Seigneur nous invite à sa vigne et nous promet un salaire juste et équitable. Cette parabole de Jésus met en évidence la comptabilité de Dieu face à notre comptabilité souvent mesquine. Il n’y a pas de prime d’ancienneté dans la vigne du Seigneur mais il y a toujours un salaire généreux à la fin de la journée.
Pour Dieu, nous ne sommes ni des mercenaires, ni des employés, mais des amis: «Mon ami, faut-il que tu sois jaloux parce que je suis bon ?» L’amitié, la tendresse et l’amour guident le comportement du Seigneur. S’il agissait selon notre mentalité mercantile, le journalier qui n’a travaillé qu’une heure retournerait à la maison les mains presque vides et ne pourrait nourrir sa famille. Dieu a donc pitié de lui, de sa femme et de ses enfants. Il ne s’agit pas de justice distributive mais de générosité gratuite. «Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que je suis bon ?» Notre Dieu est un Dieu qui répand ses bienfaits à profusion, qui «appelle» et «invite» à toute heure, à tout âge, dans toutes les situations… Il y a des chrétiens qui croient que la religion c’est ce que nous faisons pour Dieu. En fait, la religion c’est en ce que Dieu fait pour nous. Dieu accueille l’enfant prodigue, recherche la brebis perdue, donne une autre chance au figuier qui ne porte pas de fruits, ouvre le paradis au bon larron, mange avec les publicains et les pécheurs, engage la conversation avec la Samaritaine, réintègre Marie-Madeleine à la communauté, protège la femme adultère, sort les lépreux de leur isolement, pardonne à Pierre après son reniement, choisi Saul de Tarse, le persécuteur, etc., etc.
Nous sommes invités nous aussi à entrer dans la vigne du Seigneur, lieu de bonheur et d’alliance avec Dieu et avec les autres, symbole de la bonté et de la générosité de Dieu : Allez vous aussi à ma vigne
Confession de foi
Je crois en Toi, que nous nommons : Dieu ! Tu es ce quelqu’un au milieu de nous que nous connaissons si mal néanmoins Tu laisses voir la trace de tes pas dans notre humanité en devenir Tu fais entendre ta voix dans le peuple de tes témoins.
Je crois en Jésus, le Fils de ton Amour, né au coeur de ton peuple.
En lui, Tu t’es montré, Père, attentif et tendre, inquiet de notre bonheur, soucieux de notre liberté, bouleversé par nos faiblesses.
En lui, Tu as manifesté la gratuité de tes dons. Il s’est donné jusqu’au bout, jusqu’à la croix et au-delà des ténèbres de la mort, Il a surgi à nouveau, offert à tous comme un pain pour la route.
En lui, Tu as révélé ton Souffle puissant, capable de soulever toute la pâte humaine, pour la mener à ses rêves les plus ambitieux.
Je crois en Toi, Dieu-Amour parce que, Toi le premier, Tu crois en nous.
Prières d’intercession
Père nous voulons te dire notre reconnaissance. Ta parole est pour nous chemin et source de sécurité depuis notre enfance. Ta bonté nous entoure, il n’y pas de lieu, pas de situation où tu ne pourrais placer ta lumière. Nous te prions pour toutes celles et ceux qui ne sont pas loin de croire ou qui ne trouvent pas encore l’accès à la foi. Nous te prions pour ton Eglise, pour tout le travail qu’elle fait dans le monde, pour le témoignage qu’elle apporte par sa parole et par son amour. Souviens-toi des familles, de ceux qui sont obligés de vivre seuls, des communautés de vie. Souviens-toi des malades et des personnes âgées, des personnes en échec, des personnes endeuillés, des personnes en butte à des conflits, voir des persécutions. Qu’un secours leur soit apporté. Accorde-nous, Dieu notre Père, d’être rempli de ton Saint Esprit. Accorde-nous de vivre une vie fraternelle sincère et qu’en elle nous trouvions le fondement, la paix, l’énergie de la vraie vie. Notre Père…
Bénédiction
Frères et soeurs soyons bénis dans tout ce que nous allons entreprendre, que la parole du Christ lève les obstacles, qu’elle nous guérisse, qu’elle nous bouscule, Que l’amour du Père nous entoure et nous fasse rester dans la joie de la vie, dans la joie de la communion les uns avec les autres. Que nous bénisse et nous garde, le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Allons en paix. Amen.